Merveilles de la vie

 Combien d’entre nous ne soit pas resté en extase devant le soleil disparaissant à l’horizon; en admiration devant cette diffusion lumineuse si agréable et qui fait chavirer de bonheur les coeurs les plus fermés ?
Combien ne rêve devant ce phénomène de la nature et ne désire retranscrire ses émotions, donner du sens à ses pensées ?

"Ô le beau couché de soleil !!!", "Il est superbe ce soleil !!!", "Arrête-toi, on va faire une photo avant qu'il dispaîsse à l'horizon !!!" ... et bien d'autres encore.

La beauté naturelle nous enchante, nous séduit, nous fait rêver, nous interpelle, nous subjugue même. Nous considérons la nature (notre environnement donc) d’un point de vue externe bien que nous en faisions partie. Dans ces moments d’extase, nous nous trouvons dans une relation d’amour. Nous revenons à ce qui a toujours été au fond de nous même, mais que malheureusement nous avons oubliés.

La Conduite morale

Quel homme ou jeune-homme n’a eu l’occasion de se trouver dans une situation d’admiration face à une personne du sexe opposé, ce qui génère généralement des pensées du genre: « Ô belle demoiselle, il me plairait tant de vous embrasser !» , ou « Qu’elle est belle, j’ai envie de l’embrasser, de la tenir dans mes bras ! », ou encore « Voudrait-elle seulement me parler ?».

Des expressions qui peuvent rester des pensées, mais aussi se transformer en actes. L’acte peut prendre deux formes: réfléchi ou impulsif.
Dans le premier cas il obéit à des critères vertueux qui permettent de tempérer le désir. Dans le deuxième cas par contre, il n’y a pas de cadre vertueux assurant une quelconque régulation.

Les puissances de concupiscence et de désir doivent passer par le « filtre » de la tempérance.